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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 01:13

Dimanche après-midi, je rentre de balade à vélo avec ma moitié. Mon fils de 22 ans nous interpelle: "Je stresse, y'a un oiseau dans la cuisine"....Vous parlez d'un homme! (lette).
Ben oui, un oiseau est passé par la véranda et se retrouve prisonnier dans la cuisine. Ça fait un moment qu'il se débat et il déjà fait pas mal de cochonneries...


Bon. Comment le faire partir sans l'effrayer, sans qu'il nous fonce dessus ou qu'il nous crève un oeil? Comme par hasard, les hommes doivent terminer de regarder l'étape du tour de France...

Me voilà face à l'épreuve....hum!

De temps en temps l'oiseau s'affole, se cogne contre la vitre, puis se repose, essoufflé comme un sprinter. Je n'ai jamais vu un oiseau respirer comme ça avec le bec ouvert, il a l'air épuisé, me fait de la peine.

Réfléchissons... Après quelques photos grandement artistiques, je prend une grande planche que me servira de bouclier et une paire de ciseaux pour débloquer le poignée de la fenêtre qu'il ne veut plus quitter. Je n'ai pas envie qu'il me becque les mains.

OUF! La poignée est levée. je sors basculer la fenêtre par l'extérieur.








Mais quelle andouille celui-là, il fonce dans la salle de bains!....Et la fenêtre de la salle de bains...est fermée! Bou houuu!!

... Le voilà qui se pose sur le panier à brosses...



Cool le mec! Il veut peut-être un coup de peigne avant d'aller draguer!


Tu veux ma photo?    Heu... oui!





Je reprend mon courage à deux mains et la tête dans les épaules j'arrive à ouvrir la fenêtre.  Victoire!

Au bout de dix minutes il est toujours là, ...  peinard!

... Allez, on ne réfléchit plus, je n'ai pas envie de prendre ma douche avec un oiseau. Je prends le panier à brosse et m'avance vers la fenêtre. Elle est bien bonne ...il se sauve par la fenêtre de la cuisine!

Et voilà! Il n'y a plus qu'à nettoyer!...et l'étape du tour est finie!

Devinette: Comment s'appelle cet oiseau?
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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 10:18

« Dans le comportement que vous avez vis-à-vis d'une situation, il n'y a pas de « bonne générosité » et de « mauvaise générosité », de « bonne action » et de « mauvaise action ». Chacun agit selon son niveau de conscience, selon sa façon de fonctionner devant tel ou tel cas, telle ou telle situation. Chacun agit de façon juste.

Si vous agissez en contradiction avec ce que vous êtes au plus profond de vous même, en contradiction avec votre niveau de conscience, ce n'est pas juste.

Dans n'importe quelle circonstance, il est nécessaire que vous agissiez toujours en accord avec vous-même. Il ne faut pas vous forcer pour une bonne action. Il faut que cette action émane de votre cœur.

 Chacun a mille et une façons de prodiguer sa générosité, d'accomplir une « bonne action ». Mais qu'est-ce réellement qu'une « bonne action » ?

Pour certains, une action est une « bonne action » et au regard d'autres personnes cette « bonne action » n'en est pas une. Alors, dans votre vie, vous devez absolument agir en accord avec vous-même dans n'importe quelle circonstance. A partir du moment où vous agissez ainsi, et même si, sur l'instant, votre action ne vous paraît pas charitable, elle l'est parce que vous avez été honnête envers vous-même, parce que vous avez été honnête envers l'autre.

Bien sûr, depuis de nombreuses années, nous vous apprenons à avoir beaucoup de compassion, de générosité, d'Amour Inconditionnel. Dans le monde que vous vivez actuellement, tout cela n'est pas très facile à mettre en application. Nous pouvons cependant vous dire que nous mettrons sur votre route beaucoup de situations où vous devrez faire preuve d'initiative, de compassion, d'Amour Inconditionnel. Ce ne seront pas les mêmes expériences que celles que vous avez déjà vécues. Elles pourront prendre mille et un visages.

Par contre, si demain votre société se détériore, comme cela risque malheureusement d'être le cas, tous les paramètres seront différents et vous-même serez totalement différent dans votre conception de la vie, dans le don que vous ferez à ceux qui vous entourent. Vous serez différent parce que vous aurez acquis une nouvelle conscience. Beaucoup de voiles qui vous cachent encore certaines possibilités et surtout les nombreuses capacités qui sont en vous et que vous ne soupçonnez pas seront tombés.

Tendre la main, aider l'autre, chacun de vous pourra le faire ! Cependant tendre la main et aider l'autre doit être fait avec discernement et une grande conscience. Cela s'apprend, et vous vivrez de telles expériences que lorsque vous devrez prendre une décision vous n'hésiterez pas, vous saurez !

Nous pouvons vous certifier que chacun de vous saura, dans un avenir proche, prendre les bonnes décisions, faire preuve de générosité, de compassion et de fraternité envers son prochain et tous ceux qui en auront réellement besoin.

C'est pour cette raison que nous vous disons : le comportement que vous avez aujourd'hui n'a rien à voir avec celui que vous aurez demain.

N'ayez jamais de culpabilité par rapport à ce que vous considérez comme une action manquée, comme un manque de générosité. Soyez certain que vous donnerez demain ce que vous n'avez pas donné aujourd'hui ! »

 






Pris ICI via ICI


 

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 14:57
Ce samedi, direction Esquelbecq, petite ville située non loin de Bergues ...la fameuse dont tout le monde a entendu parlé.


C'était la nuit du livre....Magique!


Vagabondage parmi les stands aux thèmes divers et variés. Je m'étais dis: "Tu n'achèteras rien, tu en as plein à terminer". Bon OK...mais il y a des choses qui font envie quand même...Et voilà: Ha, il est beau le résultat!




Finalement, il y en a pour toute la famille...les sportifs, les botanistes, les humouristiques, les coquins....et les blingmasos.


Pour l'humour, une édition de 1982 de Claude SERRE....









Vous avez encore faim?


Du Bling Bling:



Page 74....qui aurait dû paraître en couverture: BEURK!





Un petit raffraichissement pour la faim fin. J'ai choisi un Exquis mot:







PS: Un petit morceau de choix (clic!)
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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 01:51

Lettre ouverte de Julos Beaucarne. Belle vérité épanchée au lendemain du meurtre de son épouse et qui n'est utopie écrite.
Et qui peut être mise en rapport à tout nos comportement non humain...


Lettre ouverte ou Amis bien aimés

Ma Loulou est partie pour le pays de l'envers du décor, un homme lui a donné 9 coups de poignard dans sa peau douce.
C'est la société qui est malade, il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre par l'amour et la persuasion.
C'est l'histoire de mon petit amour à moi arrêté sur le seuil de ses 33 ans.
Ne perdons pas courage ni vous ni moi.
Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et nos deux chéris qui lui ressemblent.
Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches; le monde est une triste boutique, les coeurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine.
Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage.
A travers mes dires, vous retrouverez ma bien aimée; il n'est de vrai que l'amitié et l'amour.
Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses.
On doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller au paradis.
Ah! Comme j'aimerais qu'il y ait un paradis!
Comme ce serait doux les retrouvailles.
En attendant, à vous autres, mes amis d'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui.

Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers.

Julos Beaucarne



Nuit du 2 au 3 février 1975

 

 



  Bien vivre, aimer plus et souvent rire, Lauren Hallam

 



Ces quelques lignes, pleines de beauté et de sagesse, du mystique andalou Mohyî al-Dîn ben Arabi sont, peut-être plus que jamais, à méditer:


"Mon Cœur peut désormais prendre toute forme,
Une prairie pour gazelles, un cloître pour moines,
Un sanctuaire pour des idoles, une ka'aba pour les pèlerins,
Les Tables de la Torah et le livre du Coran.
Je pratique une religion d'Amour: vers quel point
Que se dirige la caravane de l'amour
Là sont ma religion et ma foi."

 

 

 

Ayons confiance car, une épidémie mondiale est en train de se propager à une allure vertigineuse. L'OMB (Organisation Mondiale du Bien-Etre) prévoit que des milliards d'individus seront contaminés dans les dix ans à venir.

Voici les symptômes de cette terrible maladie :
1 - Tendance à se laisser guider par son intuition personnelle plutôt que d'agir sous la pression des peurs, idées reçues et conditionnements du passé.


2 - Manque total d'intérêt pour juger les autres, se juger soi-même et s'intéresser à tout ce qui engendre des conflits.


3 - Perte complète de la capacité à se faire du souci (ceci représente l'un des symptômes les plus graves)


4 - Plaisir constant à apprécier les choses et les êtres tels qu'ils sont, ce qui entraîne la disparition de l'habitude de vouloir changer les autres.


5 - Désir intense de se transformer soi-même pour gérer positivement ses pensées, ses émotions, son corps physique, sa vie matérielle et son environnement afin de développer sans cesse ses potentiels de santé, de créativité et d'amour.


6 - Attaques répétées de sourire, ce sourire qui dit "merci" et donne un sentiment d'unité et d'harmonie avec tout ce qui vit.


7 - Ouverture sans cesse croissante à l'esprit d'enfance, à la simplicité, au rire et à la gaieté.


8 - Moments de plus en plus fréquents de communication consciente avec son Ame, Non-duelle, être, ce qui donne un sentiment très agréable de plénitude et de bonheur.


9 - Plaisir de se comporter en guérisseur qui apporte joie et lumière plutôt qu'en critique ou en indifférent


10 - Capacité à vivre seul, en couple, en famille et en société dans la fluidité et l'égalité, sans jouer ni les victimes, ni les bourreaux, ni les sauveurs.


11 - Sentiment de se sentir responsable et heureux d'offrir au monde ses rêves d'un futur abondant, harmonieux et pacifique.


12 - Acceptation totale de sa présence sur terre et volonté de choisir à chaque instant, le beau, le bon, le vrai et le vivant.

Si vous voulez continuer à vivre dans la peur, la dépendance, les conflits, la maladie et le conformisme, évitez tout contact avec des personnes présentant ces symptômes.

Cette maladie est extrêmement contagieuse !
Si vous présentez déjà des symptômes, sachez que votre état est probablement irréversible.
Les traitements médicaux peuvent faire disparaître momentanément quelques symptômes mais ne peuvent s'opposer à la progression inéluctable du mal.

Aucun vaccin anti-bonheur n'existe.

Comme cette maladie du bonheur provoque une perte de la peur de mourir, qui est l'un des piliers centraux des croyances de la société matérialiste moderne, des troubles sociaux graves risquent de se produire, tels des grèves de l'esprit belliqueux et du besoin d'avoir raison, rassemblements de gens heureux pour chanter, danser et célébrer la vie, des cercles de partage et de guérison, des crises de fou-rire et des séances de défoulement émotionnel collectives"

Alors, je vous en prie, faites suivre , afin que tout le monde soit prévenu et prenne ses dispositions car cette épidémie risque de gagner la planète entière en moins de 10 ans.....

 

 

 



 

A écouter

A voir

Ce que les enfants disent

Armée d'amour et d'humour

 

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 09:05



Hé ! Marie ! Ne vois-tu pas la guerre les bombes les cris ?

 

…Hier l’air était doux, je marchais sur la plage. Le vent m’ébouriffait…Les mouettes m’envoyaient leurs cris de liberté...


  Hé ! Marie ! Te rends-tu compte que des enfants sont exploités, usés au travail, privés de leurs parents?


  …J’ai retrouvé des edelweiss dans un livre. Elles séchaient là depuis longtemps. J’en ai donné une à quelqu’un qui a des soucis, il paraît que ça porte bonheur….


   Hé  Marie ! Ne vois-tu pas ces vieux dans des mouroirs qui sont oubliés ? Mais qu’attends-tu ?


… A côté de chez moi, dans la salle des fêtes une musique enivrante venue d’Orient. Je m’approche… Somptueux ! Tapis, tentures, nappes, dorures….miracle pour les yeux et les oreilles. C’est un mariage. Je n’en ai vu d’aussi beau ! On s’approche de moi, on m’offre une corne de gazelle… j’irais bien danser avec eux…


Hé Marie ! Tu exagères ! Il faut faire quelque chose pour ces prisonniers entassés dans des cages à odeurs pestilentielles et ravageuses !


…Je regarde Jean-Louis Trintignant raconter son existence. Pas vraiment de rancune, presque en paix…  


Hé Marie ! Tu ne dis-rien? Regarde ces femmes voilées, violées, mutilées!


…Je surveille des gens en train de passer des examens. Ils sont en formation continue….leur dernière chance. Une élève a terminé, elle rend sa copie. Cinq minutes après, elle revient, elle a réalisé qu’elle avait oublié une question. Je la lui rends…


 Hé Marie, tu te voiles la face! Vois ces gens avides de célébrité, de pouvoir et d'argent? La politique n'est  Tu te voiles la face ! Vois ces gens avides de célébrité, de pouvoir et d’argent ? La politique ce n’est donc pas ton problème ? Hé Marie, Tu te voiles la face ! Vois ces gens avides de célébrité, de pouvoir et d’argent ? La politique ce n’est donc pas ton problème ?

 

…Serge est venu prendre un verre à la maison avant le grand départ. Il va gravir le Broad Peak. Mon fils lui a fourni pendant de long mois les techniques d’entraînement pour tenter de réussir cette aventure que peu d’alpinistes terminent. Je suis fière et heureuse pour eux…

 

Hé Marie ! Et la détresse dans les cités ? Mais réveille-toi !


…je fais des mouvements dans l’espace. A cœur et à corps, Yoga


Hé Marie, la planète brûle et ne sera bientôt qu’un amas de cadavres !


…une amie que je n’ai pas vue depuis longtemps m’appelle sur le marché. Elle me raconte Istanbul. Je rêve avec elle


Hé Marie, tous ces animaux enfermés, exploités, torturés, déchiquetés, qu’est ce que ça te fais ? Rien ?


…Tiens, un sac de riz de cinq kilos oublié dans un caddy. Le garder ? Le ramener à l’accueil ? Je le donne à une famille nombreuse qui sort d’une voiture et se dirige vers le magasin. « Faites-en ce que vous voulez ». Ils mettent le sac dans leur coffre.


Hé Marie ! Tous ces pays, ces hommes et leurs droits bafoués !


…je me laisse divaguer comme une planche sur les vagues d’eau salée


Hé Marie ! Hier un chauffard a renversé femme et enfants ! Il faut manifester !


…j’ai décidé de ne plus chercher de travail, un salaire suffira, la liberté m’est plus chère

Hé Marie ! Ils marchent épuisés le long des routes avec pour seul bagage un sac en plastique. Ils sont venus de très loin. Tu fais quoi là ?


…les photos de mes enfants, les histoires que je leur racontais…ce qu’ils sont devenus

 

Hé Marie !...

 

Mais que voulez-vous ? Que je rajoute du combat au combat ? Mais ça n’en finira pas !
 

Je suis juste apte à vous nourrir de mon regard, à vous transmettre mes rires et ma paix… Comme les ronds dans l’eau après le jet d’une pierre… ça se propagera…

 

 

10119_cat-Spa-Garden-I-Affiches.jpg

 

Pétition à signer:

http://www.avaaz.org/fr/france_solidaire/13.php

 Vidéo à voir absolument  ICI


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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 07:52
Pas besoin d'aller loin pour se la faire bohème....mon jardin!
Voilà quatorze ans que je vis dans cette maison en bord de mer et je n'ai jamais dormi dans mon jardin. L'idée m'en ai venue suite à la vue des photos de crayongomme.


...Installation de la chambre à coucher: une chaise longue, un oreiller et des duvets





...et puis regarder la nuit tombée...



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...au petit matin...
mon fils ravi par l'idée s'est aussi installé par terre dans la véranda





... D'autres personnes aussi...








... et puis réveillée par les pigeons sur le phare...




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... et par des avions aussi...


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La nuit fût courte puisque endormie à trois  et réveillée à sept.

A tous ceux qui ont un jardin ou un balcon je dis: "Essayez!"


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Vue de ma chambre

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DSCF7473.jpg


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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 02:45

Si un placard est plein à déborder et si l'on ouvre les portes, son contenu se déverse au-dehors et rien ne peut l'arrêter. Quand les écluses sont ouvertes, l'eau se précipite en avant avec une puissance et une force terribles, emportant tout avec elle. Il en est de même avec la puissance spirituelle qui est en toi ; une fois qu’elle a été reconnue et libérée, rien ne peut en arrêter le flot. Elle se déverse, balayant toute négativité et toute disharmonie, apportant avec elle paix, amour, harmonie et compréhension. C’est l’amour qui triomphera du monde ; c’est l’amour qui unifiera toute humanité. Donc plus vite tu libéreras cette extraordinaire puissance d’amour en toi et lui permettra de couler librement, plus vite tu complèteras la paix et l’harmonie du monde et l’unité de toute l’Humanité. Quand tu as l’amour au cœur, tu tires le meilleur de chacun, car l’amour ne voit que le meilleur et donc attire le meilleur. N’aie pas peur ; ouvre-toi, ne retiens rien, et laisse tout cela couler librement.

  Eileen Caddy


L'école des poissons, Yukimasa Hirota


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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 00:56

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01-08-09-004

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Le temps du bonheur

S’est arrêté en moi.

Un cœur en allégresse.


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Comment décrire la joie

Ce présent de lumière

Ni demain, ni hier



http://leblancsuzanne.com/Fleurs/TailleWeb/Sensible_fleur_Aquarelle_8x10.JPG

Et je crie aux étoiles

Et je crie au soleil

Unité et merveille



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Des rivières de larmes

Du doux enchantement

Brillent comme des diamants



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Et je poursuis la ronde

De mon cœur plein d’ivresse

Que rien n’arrêtera



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http://www.gabrielle-charron.net/roses.jpg

 

 

Roses-oranges

 

AF428-Pissenlits-Affiches.jpg

 

Et je poursuis la ronde

De mon cœur plein d’ivresse

Que rien n’arrêtera

 

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 09:04

Mieux vaut l'oiseau volant librement

sans laisser aucune trace,

que la bête rugissante

marquant la terre de ses empreintes.

Fernando Pessoa

 

 

La majeure partie de nos angoisses, de nos tourments provient du fait que nous vivons dans une culture dont les valeurs nous éloignent  de l’essentiel. C’est le conflit entre la définition mondaine du succès et la valeur intérieure de paix qui constitue le cœur de notre problématique.

 

Malheureusement, on nous encourage, on nous forme même, à aller chercher l’attention alors que le secret du renouveau de vie est de donner de l’attention. De la réussite d’un examen à l’obtention d’un avancement, on nous apprend à croire que pour réussir dans la vie il faut avoir l’attention des autres et être reconnu comme quelqu’un de spécial. Pourtant, c’est seulement lorsque nous nous consacrons à donner de l’attention aux autres que s’ouvre pour nous la porte sur l’extraordinaire. Les choses s’animent uniquement quand nous osons voir et reconnaître tout comme étant quelque chose de spécial.

 

Plus nous essayons d’obtenir de l’attention au lieu d’en prodiguer, plus nous sommes malheureux. Pourquoi? Parce que nous vivons en rêvant de grandeur et en ayant besoin d’être vu à chaque instant. Toutefois, le sentiment d’unité nous est accordé strictement quand nous voyons la vie autour de nous. Nous aspirons désespérément à être aimé, alors que nous n’avons qu’à être aimant.

 

L’une des raisons pour lesquelles nous sommes si nombreux à être seuls dans notre rêve de succès est la suivante : au lieu de rechercher ce qui est clair et vrai, nous convoitons ce qui est grand et puissant. L’une des raisons qui font en sorte que nous vivons chacun si éloigné de la paix, c’est qu’au lieu d’aimer notre cheminement dans la joie sans nom de l’esprit, nous pensons que la célébrité viendra nous apaiser. Et pendant que nous nous affairons à rêver de devenir célèbre, nous réprimons notre besoin de voir, de donner et d’aimer, autant d’éléments qui nous ouvriraient pourtant à une saine et véritable célébration.

 

Nos choix sont les suivants : la célébrité ou la paix, être une célébrité ou célébrer l’être, travailler chaque jour à être vu ou se vouer à voir, construire son identité sur l’attention que l’on peut obtenir ou trouver sa place dans la beauté des choses par l’attention que l’on peut donner.

 

 

-         Assis dans le calme, essayez de respirer dans votre centre, en deçà de votre désir d’être vu.

-         Ouvrez les yeux et accordez simplement votre attention aux choses autour de vous.

-     Respirez profondément et regardez la moquette jusqu’à ce qu’elle devienne fibres. Regardez vos clefs jusqu’à ce qu’elles deviennent métal. Regardez un oiseau jusqu'à ce qu’il devienne chanson.

-         Permettez à ce que vous regardez  d’entrer en vous et portez-le pendant le reste de la journée

 

 

Mark Nepo

 

 

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 22:26

Etranglé à la naissance par son cordon ombilical, Alexandre Jollien est un miraculé, mais il ne sortira pas indemne de ce périple. Handicapé, il brave les obstacles qui se dressent sur son chemin. Les écoles spécialisées  s'imposent à lui mais elles sont loin de tarir la soif de connaissance qui sommeille en lui. Passionné de philosophie , Alexandre Jollien poursuit des études en la matière à la faculté des lettres de l'Université de Fribourg en Suisse mais également auTrinity collège à Dublin où il apprend le grec ancien. Il consacre dès lors sa vie à la philosophie et à l'écriture. Ses oeuvres révèlent par ailleurs un homme entier  qui a su se transcender.

 


Alexandre Jollien dans « La construction de soi » s’adresse à Spinoza :

 

J’ai mieux compris la souffrance d’être « différent », les moqueries et ma volonté d’être normal. Je ne conçois guère de regrets lorsque j’observe une mésange virevolter dans le ciel. Je n’ai pas d’ailes et elles ne me font pas défaut. Pourtant, imaginons que les hommes, les femmes, tous les êtres qui m’entourent puissent voler. Il y a fort à parier que j’envierai ces drôles d’oiseaux. Oui, c’est la comparaison qui accentue les privations et inflige les différences. En une page vous illustrez les combats de ma vie. Avec finesse, vous mettez les doigts sur une blessure. Je la devine désormais ; « Tu as vu le vélo à trois roues ? », « Il est rigolo le monsieur sur son tricycle ». Pour assumer ma singularité, j’ai ouvert votre Ethique.

Pour nous rassurer, nous comparons. Cependant en scrutant les autres, nous nous exposons à l’exclusion, à la différence, au manque. Comment en finir avec cette propension à se référer sans cesse à des modèles ?

Depuis peu, depuis vous, je commence à bannir les comparaisons sans devenir assez fou pour vouloir toutes les abolir. Simplement, je souhaite les purifier et ne conserver que celles qui me sont réellement utiles. Certes l’existence réclame ses références et une tonique émulation libère les possibilités qui sommeillent dans un individu. D’ailleurs l’esprit possède par induction, il tire profit de l’expérience, analyse et extrait une loi de la multiplicité des situations. Sans relâche il établit des parallèles, ose des rapprochements pour y puiser de profitables enseignements. Aussi, c’est grâce à la comparaison que je n’ai pas besoin de me brûler deux fois les doigts pour savoir que l’eau bouillante est dangereuse. Il serait vain d’éliminer cet instrument de la vie.

Une chose est de l’utiliser comme un moyen de progresser, une autre de l’installer au cœur de la vie. Celui qui dirige systématiquement son regard ailleurs, en se laissant déterminer par ce qu’il aperçoit, finit par ressembler à une éponge, ou à un esclave qui n’existe que par imitation. Naturellement, le spectacle du bonheur, le renvoyant à ses propres échecs, le plongera non dans la joie, mais dans la haine de soi. A l’inverse, quand le mécontentement et l’envie nous tiraille, il est tentant de nous rassurer en nous attardant sur le sort des plus malheureux. Tant que nous ne vivons que relativement à nos semblables, tant que nous quémandons au premier venu son approbation, ses louanges, nous ne saurions jouir de la paix. Réconfort, amour, assurance, se cultive aussi à domicile. Comment cesser de continuellement nous positionner par rapport à autrui ?

 

Alexandre Jollien

 


 

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