(6) Je sais que ce que je suis ne dépend pas seulement

de mon passé.

Nous sommes certes le résultat de notre passé. Mais nous ne sommes pas plus attachés à ce passé que l'eau ne l'est à la pente qu'elle dévale. Le passé n'est qu'une image dans notre souvenir. Il n'est pas plus réel que l'image d'une route vue à la télévision n'est faite de goudron.



(Je passerai sur vos blogs dès que possible)

Comments

[marie-claude leloire]

le présent est le moment le plus important sur la ligne du temps, il est la maille de la chaine de la vie qui relie le passé au futur !

[Marie Rêveuse]

Il est le plus important et pourtant nous n'en avons que peu conscience!

[patriarch]

Ce n'est pas pressé. Le passé est toujours la construction du présent.  :*

[Marie Rêveuse]

Bidulette, bravo, tu as fait du chemin !



 



Emmanuel, de même pour les retrouvailles ! J’ai profité de cette semaine (familiale en Savoie) de déconnection internaute
pour apprécier chaque rencontre.



Je ne sais trop quoi rajouter à tes propos, ma foi, assez complets. Le mental ne devrait servir qu’aux choses pratiques et à la
réflexion voulue,  le reste n’étant que du vagabondage non maîtrisé.



 



Philippe nounours (hi hi),ô mais y’a pas de mal à verser sa larmichette de temps en temps ! ….Mais bon faut pas que ça
s’éternise non plus. Prends z’en de la graine chez les sages commentateurs !



 



Lung, pas si simple effectivement comme le dit Philippe. C’est comme en tout, il faut s’exercer à la vigilance pour que ça
devienne ensuite un réflexe.



 



Patriarch, ben oui ce que j’ai fait dans l’heure passée me sert maintenant….Zut, ma soupe brûle !!!



 



BISES CHALEUREUSES A VOUS TOUS !

[Lung Ta]

Emmanule a raison la difficulté c'est le "comment", mais le "comment" a peut être à voir aussi avec le "pour quoi" de ce qui se passe aujourd'hui, pour quoi je reste dans ce passési on peut n'en revenir qu'au présent c'est le mieux, mais pas si simple souventen zen, on s'asseoit, face à soi même, cela peut prendre du temps pour qu'on accepte ce face à face, puis il y a un lâcher prise dans le face à face, nous restons face à la vie, puis un abandon, nous sommes la vieje t'embrasse et merci pour tes textes

[Philippe Carpentier]

Bonjour,Ben moi, mon passé, y me colle à la peau. Et j'ai beau faire tout ce que je veux ; si y veut m'faire pleurer, y arrive !Bises à toi Marie-Rêveuse

[Emmanuel]

Bonjour Marie-Rêveuse,Je suis heureux de te retrouver.J'ai plaisir de retrouver également ta série de textes : "apprendre à lâcher prise." sur lesquels j'aime "réfléchir", que j'aime commenter.Ce que je crois...C'est au moment présent que l'on défait le passé, c'est au moment présent que l'avenir se construit, que l'instant d'après se dévoile. Seul le moment présent importe, parce que seul ce moment présent existe.Si l'on veut quitter nos prisons d'hier, garder notre liberté pour demain, ce n'est qu'au présent que nous pouvons agir pour nous-mêmes et notre libération.Si nous restons dans le passé avec nos nostalgies, regrets, culpabilité, manières d'être figées,si nous cultivons la peur de demain, les phantasmes et même les rêves les plus doux, comment prétendre à la découverte, à la perception juste de Soi et du Monde, nécessaire à cette libération de l'être ?Ce n'est que détaché du passé, et de l'avenir que nous nous pouvons entrevoir quelque chose de neuf. Ce n'est que pleinement présent à ce qui arrive que nous pouvons prétendre poser les actes nécessaires à moins de souffrances pour nous-mëme et autrui.Rester attaché au passé, s'évader, fuir dans ce qui n'est pas encore entraîne la reproduction, la souffrance et la mort. Etre au plus près présent à ce qui nous arrive nous entraîne au-delà du temps, de la souffrance, de la mort (?).Forcément la question qui suit est : comment se détacher de nos conditionnements ou comment cultiver le regard sur Soi et le monde à chaque instant ? Mais bon (sourire)...une autre fois peut-être.Je t'embrasse,