L'incapacité à affronter le conflit est une réaction exagérée, au même titre que l'agressivité systématique. S'il faut l'accepter, il est bon dans le même temps de prendre conscience que l'enfant que nous étions a dû subir bien des agressions pour en...
Il y a de grandes chances pour qu' inconsciemment il nous fasse "porter le chapeau", que sa colère soit en fait une résurgence d'un malaise ancien, dans lequel nous ne sommes pour rien. Intérieurement, on peut alors écarter d'une main calme sa flèche...
Retrouvez l'humeur de Stéphane Guillon (lundi, mardi et mercredi à 7h55), aujourd'hui : Jean Sarkozy, prince des Hauts de Seine Jean Sarkozy, prince des Hauts de Seine Nicolas et Jean Images prises chez Eva
La clarté, et surtout l'authenticité des sentiments et des opinions, permettent d'éviter le conflit, ou au moins de l'atténuer lorsque notre interlocuteur agressif est un être méfiant. Un regard droit et des paroles simples le rassureront.
vices. Une simplicité confortable, pour ceux qui savent qu'après leur bain d'exotisme, ils s'en retourneront bientôt à leur abondance. Fatou Diome "Inassouvies nos vies"
Plutôt que de manifester une quelconque réaction, dans certaines situations de provocation manifeste, il vaut mieux mettre l'adversaire à distance (et le conflit par la même occasion), en disant quelque chose comme "je ne sais pas très bien quoi penser,...
Pas forcément pour acculer l'adversaire, mais pour se sentir appuyé, compris, voire consolé. Raconter l'offence à un tiers bien-veillant est déjà un soulagement. Mais si l'aide peut s'étendre jusqu'à nous soutenir dans la bagarre, inutile de jouer les...
On appelle cela la technique du "disque rayé". Cela initie le changement, puisque l'autre finit par entendre vraiment, même s'il en est exaspéré. D'autre part, cela peut servir de bouée de sauvetage: on s'accroche à sa phrase et on ne coule pas.
et les douleurs. Quand les doutes et les colères menacent de nous submerger, apprenons à les sentir poindre et à nous en détacher immédiatement, car nous savons que dans notre coeur ces sentiments altèrent gravement notre désir de construire une vie...
Nous cultivons le sentiment que nous devons toujours prouver, à nous-mêmes comme aux autres, que nous avons de la valeur. Ouvrons-nous à cette vérité: c'est un mensonge qui nous est dicté par nos peurs.
Lorsqu'on sait que notre interlocuteur va nous agresser, on peut demander à un tiers neutre d'assister à l'entrevue. L'autre n'osera pas dépasser les bornes, et l'on pourra peut-être parvenir à un compromis.
S'il s'agit bien d'humour, et non de moquerie ou d'ironie, cela peut aider à désamorcer une situation explosive. Mais c'est une arme à employer avec tact et prudence...
Nous sommes bien assez souvent obligés de supporter des situations que nous n'apprécions pas. Au moins, dans notre entourage proche, choisissons des individus avec lesquels nous nous sentons bien!
Du temps pour réfléchir, pour calmer le jeu, pour nous apaiser...Au coeur du conflit, on subit une forte pression qui donne l'impression d'être dans l'urgence. Rien n'est plus faux. Ce n'est qu'une partie de la manipulation, de l'intoxication mentale...
C'est une nouvelle espèce.
Voilà qui aide à garder son calme. Cela peut même s'avérer secrètement amusant. Il ne faut jamais oublier qu'à l'intérieur de nous-mêmes, rien ni personne ne peut nous atteindre. Plus on se le répète, plus on se sent résistant face à l'agression.
Pour y parvenir, on peut visualiser la colère ou la malveillance de l'autre comme un tourbillon, ou une tornade, que l'on regarde de loin, et par laquelle on ne se laissera pas emporter. C'est un bon exercice de mise à distance.
Ben qu'est-ce qu'il a celui-là? Il fait la tête, on dirait même qu'il est en colère.... Pourtant je ne l'ai jamais aidé!
C'est un bon moyen de détourner son mental de toute agression et de faire baisser la tension nerveuse. On devrait s'y entraînerdès le plus jeune âge, dès que se présente un sujet d'énervement. (Absente samedi et dimanche, ....en balade de l'autre côté...
Ce qui nous prive de nos moyens, c'est souvent la piètre image que l'on a de soi-même en tant qu'adversaire potentiel. Il faut remplacer cela par des images positives de ruse, de courage, de souplesse... Le surnom du guerrier grec, héros de l'Odyssée,...
Dans un conflit, il faut éviter de donner à l'autre du "grain à moudre", des prétextes pour nous paralyser de sa mauvaise foi. Si l'on doit poser une question, qu'elle soit sobre, précise et rapide.
Photo prise à Londres novembre 2009
Cela nous permet de laisser de côté, dans la discussion, les jugements, les opinions, les affects... En collant ainsi du concret, à la situation elle-même, aux faits, on évite de se laisser emporter par le discours émotionnel qui, la plupart du temps,...
Si la colère de l'autre nous apparaît fondée, reconnaître son erreur et s'en excuser est la moindre des choses. En outre, cela suffit parfois à désamorcer le conflit. Reconnaître qu'on s'est trompé, c'est se montrer intelligent, humain, honnête. Tout...
Face à certains colériques, le recours à la règle s'avère efficace. Ils ne consentent à plier que devant la Loi, symbolique ou réelle. En plus, celle-ci fournit un paravent émotionnel à ceux qui n'aiment pas entrer dans le conflit.