61) Analyser les causes de l'échec

Peut-être la stratégie ne correspondait pas au profil psychologique de l'interlocuteur? Ce n'est pas grave! Mieux vaut se calmer et trouver une nouvelle attitude à tester à la prochaine occasion.

Comments

[Françoise]

 "L'Avenir est simple". Je ne sais plus qui a dit ça. Mais cette phrase me redonne toujours du courage quand je crois que je n'arrive à rien. Et a l'usage, je la trouve très sensée.
Dans quelle proportion notre culpabilité, nos doutes,nos peurs ( peur de l'échec et peur de réussir!) freinent-ils notre progression, nos avancées? Nous restons sûrement en équilibre instable entre
ce que nous désirons, ce que nous pouvons, et ce que nous nous autorisons. Y a-t-il d'autres limites que celles que nous nous forgeons?

En tout cas c'est bon de croiser de temps en temps de petites lanternes qui éclairent la route et qui nous aident à avancer ( Merci encore Marie-rêveuse!) Je médite de plus en plus en vacquant
pleinement à mes occupations et c'est bien agréable! L'avenir est simple! Si si! Essayez! Vous verrez! Le tout est d'y aller, de se lancer!

[Marie Rêveuse]

L'avenir est simple comme le présent. Ce qui est EST, et pi c'est tout. Le reste est divagation.
Les proportions sont en rapport avec les sujets dont nous n'avons pas encore conscience. Le fait de méditer donne de plus en plus de profondeur dans la connaissance de soi et prévient ainsi les
dérapages...Ce qui arrive immanquablement dès que l'on quitte le gouvernail!
L'équilibre est (pour moi) de rechercher sans cesse cet équilibre jamais atteind ....pour aller vers un peu plus d'équilibre....En quelque sorte le moyen (chemin) est en même temps le but.


BONNES MEDITATIONS!

"Parce que je souffre, j'imagine un mieux. parce que j'imagine un mieux, je souffre."

  Cet aphorisme tente de mettre en lumière une des structures basiques du fonctionnement de
l'égo.


La double impasse de la peur et du désir.


Bien souvent la souffrance est un phénomène dont nous avons peur, que nous refoulons ou
combattons.


De même, il nous est habituel de projeter un idéal dans le futur, de désirer.


L'expérience de la souffrance est rejetée et jugée comme étant mauvaise.


Nous croyons que la souffrance ne devrait pas se manifester, et que, s'il elle se manifeste c'est
qu'il y a un problème.


Nous croyons que la vie ou nous-même faisons des erreurs.


Cette expérience nous entraîne naturellement à désirer qu'il y ai du bien-être à la place de la
souffrance : nous imaginons un idéal. Nous projetons dans le futur un monde sans erreurs, nous recherchons une vie sans souffrances.


Si je reste dans le désir, dans l'attente de l'avènement de mon idéal, de mon projet, il y a alors
forcement quelque chose dans le présent qui ne va pas, qui n'est pas ce que je veux qu'il soit.


Dans cet état d'espoir, je ne suis pas tranquille, je peux même éprouver un sentiment d'injustice
quant à mon sort.


Evidemment, la vie ne me donne pas ce que j'attends d'elle.


Le désir d'autre chose est profondément lié à l'inacceptation de ce qui est.


Notre souffrance rejetée alimente notre désir, et notre désir poursuivit alimente notre
souffrance.


Nous courons pour obtenir ce qui nous manque, nous trouvons systématiquement quelque chose qui ne
va pas.


Ce qui est ne se conforme jamais complètement à ce que j'imagine qu'il devrait
être.


L'approche que propose la non-dualité ne consiste aucunement en un travail de modification, de
transformation ou de purification de ce qui est.


Nous pouvons simplement observer, "voir" et laisser être ce qui est, sans construire d'histoire à
propos de ce qui se passe.


Accueillir désir et souffrance, prendre conscience de leurs mouvements, reconnaître leur nature
essentielle.


La présence à ce qui est, est paisible et sans ambition.


Sébastien Fargues

[marie-claude]

Comme le chercheur scientifique, partir dans une direction et tenter de définir en le prouvant le bien fondé du chemin emprunté ... si on s'est trompé, revenir au point de départ et chercher
ailleurs ...
sans culpabilité !
amitié . 

[Marie Rêveuse]

Pas toujours facile de se défaire de la culpabilité. Le temps, doucement, fait travail.

[Françoise]

Donc la prochaine fois que je me sens en échec, je médite soit en faisant le ménage ou autre, en portant mon attention sur ce qui est, au lieu de penser, et je laisse advenir un nouveau possible...

[Marie Rêveuse]

Et voilà. Simple non?