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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 10:25


Peu importe comment tu gagnes ta vie. Ce que je veux savoir, c'est l'objet de ce désir qui brûle en toi à t'en faire mal ; ce que je veux savoir, c'est si tu oses, ne serait-ce que rêver de réaliser le désir profond de ton coeur.



Peu importe l'âge que tu as. Je veux savoir si tu es prêt à risquer de passer pour un fou, une folle, au nom de l'amour, au nom de tes rêves secrets,

au nom de la simple aventure d'être vivant.



Peu m'importe quelles planètes sont en conjonction avec ta lune. Je veux savoir si tu as touché le centre de ta tristesse, si tu t'es ouvert aux trahisons de la vie ou si tu t'es ratatiné, refermé de peur de ressentir une douleur de plus. Je veux savoir si tu peux t'asseoir avec la douleur, la mienne ou la tienne, et rester là sans bouger, sans essayer de la cacher, de l'éviter ou de la travestir.



Je veux savoir si tu peux être un  avec la joie, la mienne ou la tienne; si tu peux danser sauvagement, laisser l'extase te remplir jusqu'au bout des doigts et des orteils sans nous prévenir constamment de faire attention, d'être réaliste sans nous rappeler à chaque seconde que l'être humain a des limites dont on doit tenir compte.



Peu importe que l'histoire que tu racontes soit vraie ou fausse. Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu'un  pour rester fidèle à toi-même; si tu peux supporter d'être accusé de trahison pour ne pas trahir ton âme; si tu peux être sans foi et cependant digne de confiance.



Je veux savoir si tu peux continuer de voir la beauté même quand ce n'est pas très joli au jour le jour et si tu as choisi de nourrir ta vie à cette source.



Je veux savoir si tu peux vivre avec l'échec, le tien comme le mien, te tenir néanmoins au bord du lac et crier OUI à la pleine lune argentée.



Peu importe où tu habites, combien d'argent tu as. Je veux savoir si tu peux te lever après une nuit de douleur  et de désespoir, épuisé et meurtri, et faire ce qu'il faut pour les enfants.



Peu importe qui tu connais, par quel chemin tu es venu ici. Je veux savoir si tu te tiendras au centre du feu avec moi sans chercher à t'en aller ou à reculer.



Peu importe ce que tu as étudié, où, avec qui. Je veux savoir ce qui te soutient à l'intérieur quand tout le reste s'est évanoui.



Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même et si tu aimes vraiment ta propre compagnie dans les moments vides.

 

 


 

Ecrit par un indien d'Amérique du Nord, Oriah Mountain Dreamer

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commentaires

C
Je veux voir ton âme...les indiens d'amérique du Nord étaient des gens de grande spiritualité bien plus que ceux qui sont venu les éradiquer comme de la vermine. En allant aux USA, on a envie de pleurer quand on voit ce qu'ils sont devenus...
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M
<br /> <br /> Malheureusement il n’y a pas qu’eux. Je n’ai pas encore regarder le « Envoyé spécial » d’hier sur les jeunes tibétains,<br /> mais c’est du même ordre. Des gens pacifiques qui s’en remettent finalement à la violence.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> BONNE JOURNEE A TOUS!<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
A
Super ce texte !!!Il y a des jours avec et des jours sans ...A lire et relire et appliquer plus souvent .Belle soirée
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M
<br /> <br /> Il faut accepter sa condition, en être conscient mais avancer tout de même. A petits pas, avec de temps en temps ou souvent<br /> quelques pas en arrière, certes, mais avancer. Moi aussi, je le relirai souvent…l’imprimer et le mettre en un lieu stratégique…<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
S
Waouh! Le beau texte que tu nous offres là!Cela nous change agréablement des "Comment vous appelle-t-On déjà? Vous travaillez? Quel âge avez-vous? Jouez-vous au gôôôlf?"ici nous sommes dans la vraie vie, comme ça sent bon l'amitié et les grands espaces!Merci, Marie-Rêveuse!
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M
<br /> <br /> Suzette, ton enthousiasme fait plaisir !<br /> <br /> <br /> C’est profondément humain d’être identifié à…..mais plus on se débarrasse de cela et plus on se sent libre. Plaire ou ne pas<br /> plaire, s’aimer ou être aimé….car on en revient toujours à ça quand on ne connaît pas le plus important.<br /> <br /> <br /> http://mariereveuse.over-blog.com/article-20441347.html<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
B
Très beau cet écrit.Ca m'arrive d'être et ça m'arrive de ne pas être (tiens voilà Shakespeare qui pointe son nez !!!). Je ne suis pas constante.
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M
<br /> <br /> Oui, moi aussi je l’ai trouvé magnifique et eu envie de le faire partager.<br /> <br /> <br /> Rassure-toi, moi aussi comme beaucoup, sommes des  humains… donc des inconstants. Erreurs,<br /> expériences,…l’important est de vouloir faire le mieux possible.<br /> <br /> <br /> Bonne nuit Belu !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />