28 avril 2012
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Qu'un visage inconnu s'entrouvre dans la rue
Qu'un regard inconnu se jette dans mes yeux
Qu'une bouche inconnue s'aiguise d'un sourire
Qu'une voix inconnue se vête d'amitié
Qu'une main inconnue serre ma main très fort
Qu'un soleil inconnu darde sur moi ses dents
Qu'une vague inconnue se risque sur mes plages
Qu'une chair inconnue me prenne dans ses rêts
J'oublie ma solitude et ses portes murées
J'oublie mon destin n'a pas d'identité
Je ne suis qu'un bourgeon sous la langue des sèves
Gonflé d'azur et futur de sa fleur qu'un cocon déchiré par un battement d'ailes
Les cloisons de mon corps s'abattent en chantant
Mon coeur fait le plongeon de la mort à la vie
Qu'un regard inconnu se jette dans mes yeux
Qu'une bouche inconnue s'aiguise d'un sourire
Qu'une voix inconnue se vête d'amitié
Qu'une main inconnue serre ma main très fort
Qu'un soleil inconnu darde sur moi ses dents
Qu'une vague inconnue se risque sur mes plages
Qu'une chair inconnue me prenne dans ses rêts
J'oublie ma solitude et ses portes murées
J'oublie mon destin n'a pas d'identité
Je ne suis qu'un bourgeon sous la langue des sèves
Gonflé d'azur et futur de sa fleur qu'un cocon déchiré par un battement d'ailes
Les cloisons de mon corps s'abattent en chantant
Mon coeur fait le plongeon de la mort à la vie
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Jean-Marie Sourgens