16 mai 2008
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10:57
En fait, pour l'instant, je n'ai eu qu'un contrat de deux jours!! A voir sa prolongation si l'administration reçoit un nouvel arrêt maladie de celui que je remplace....ou d'autres. Je suis épuisée par ces deux journées et je comprend ces arrêts constants.
Suite à l'incendie, les jeunes sont maintenant plus nombreux par chambre, les petits et les grands mélangés. L'ambiance est électrique. Les jeunes sont déchaînés, insolents et vulgaires comme jamais. Très difficile à supporter cette musique sur téléphones portables à longueur de journée.
Beaucoup sont en fugue.
Hier matin je suis allée à l'hôpital récupérer un jeune qui était tombé dans le coma la veille, suite aux inhalations de fumées.
Hier soir, les pompiers sont revenus. Suite à une bagarre, un autre jeune a eu une crise d'asthme impossible à calmer. Quelques uns en ont profité pour provoquer les pompiers.
La direction a l'air de continuer sa vie comme s'il ne s'était rien passé. Les jeunes n'ont aucune information sur leurs affaires disparues dans l'incendie. On leur a juste répondu que leur question était indécente au regard des vies qui auraient pu être perdues. Finalement, certains sont arrivés à ouvrir des fenêtres par l'extérieur pour aller récupérer quelques biens.
Je crois que plus que les bruits et la violence, c'est cette inertie qui me fatigue. Ce n'est pas seulement un manque de moyens financiers qui crée cette situation mais tout autant un manque de volonté.
Pour rassurer, dialoguer, écouter, il n'y a pas besoin d'argent.
Des élus, médecins, pharmaciens viennent régulièrement manger au centre à midi avec la direction, dans la même salle que les jeunes et les éducateurs certes, sauf qu'ils sont derrière un paravent. Belle image qui montre quoi? Avant hier une élue a fait un tour dans le centre mais on lui a montré la chambre la moins vétuste.
Si j'y retourne, je vais demander aux éducateurs, s'ils sont d'accord, que l'on fasse un courrier signé par tous et remis à la mairie. Nous sommes dans une ville où des bâtiments sont construits pour le prestige et par ailleurs, des institutions ressemble à des taudis.
On vient de m'appeler pour un poste à mi-temps d'éducatrice à trente km d'ici. Je n'ai pas droit à un CAE.
Suite à l'incendie, les jeunes sont maintenant plus nombreux par chambre, les petits et les grands mélangés. L'ambiance est électrique. Les jeunes sont déchaînés, insolents et vulgaires comme jamais. Très difficile à supporter cette musique sur téléphones portables à longueur de journée.
Beaucoup sont en fugue.
Hier matin je suis allée à l'hôpital récupérer un jeune qui était tombé dans le coma la veille, suite aux inhalations de fumées.
Hier soir, les pompiers sont revenus. Suite à une bagarre, un autre jeune a eu une crise d'asthme impossible à calmer. Quelques uns en ont profité pour provoquer les pompiers.
La direction a l'air de continuer sa vie comme s'il ne s'était rien passé. Les jeunes n'ont aucune information sur leurs affaires disparues dans l'incendie. On leur a juste répondu que leur question était indécente au regard des vies qui auraient pu être perdues. Finalement, certains sont arrivés à ouvrir des fenêtres par l'extérieur pour aller récupérer quelques biens.
Je crois que plus que les bruits et la violence, c'est cette inertie qui me fatigue. Ce n'est pas seulement un manque de moyens financiers qui crée cette situation mais tout autant un manque de volonté.
Pour rassurer, dialoguer, écouter, il n'y a pas besoin d'argent.
Des élus, médecins, pharmaciens viennent régulièrement manger au centre à midi avec la direction, dans la même salle que les jeunes et les éducateurs certes, sauf qu'ils sont derrière un paravent. Belle image qui montre quoi? Avant hier une élue a fait un tour dans le centre mais on lui a montré la chambre la moins vétuste.
Si j'y retourne, je vais demander aux éducateurs, s'ils sont d'accord, que l'on fasse un courrier signé par tous et remis à la mairie. Nous sommes dans une ville où des bâtiments sont construits pour le prestige et par ailleurs, des institutions ressemble à des taudis.
On vient de m'appeler pour un poste à mi-temps d'éducatrice à trente km d'ici. Je n'ai pas droit à un CAE.